Les attaques des Forces aériennes et spatiales qui ont fait des victimes civiles et n’ont pas causé de dégâts substantiels à l’« EIIL » suscitent de profondes doutes quant à la capacité de la Russie de jouer un rôle constructif dans le processus du règlement syrien.

Instrumentalisant les slogans de lutte  contre le terrorisme international, le Kremlin met en œuvre la politique qui consiste à créer des zones d’instabilité et à soutenir les régimes anti-démocratiques. Sur la toile de fond de l’agression militaire contre l’Ukraine qui va de pair avec le soutien et le financement directs du terrorisme dans le Donbass, Moscou se montre particulièrement cynique en proclamant le renforcement de la lutte anti-terroriste en Syrie.

Nous nous rallions à la communauté internationale quant à la nécessité de mettre fin à l’« EIIL » qui représente un danger global et nous considérons qu’une paix pérenne et la stabilité en Syrie ne seront possibles qu’après la neutralisation des groupes radicaux islamistes et la fin du pouvoir du régime en place à Damas.

Le processus politique doit aboutir à la création du gouvernement d’unité nationale, le recouvrement de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie.

Le 6 octobre 2015